Victoire DELORY
Préface du livre Les métiers du funéraire

Perdre sa Maman, c’est perdre une grande partie de sa vie, c’est ressentir un vide incommensurable.

Je dédie cet ouvrage à Franck Martin et à son équipe, des Pompes Funèbres Martin de Marcq-en-Baroeul, qui ont su m’accompagner avec professionnalisme et gentillesse en octobre 2020.

Je m’attendais à rencontrer des « croque-morts » compassés dans leur costumes noir, présentant des condoléances impersonnelles, uniquement préoccupés par leur commission sur les ventes d’un cercueil particulièrement onéreux.

j’ai rencontré des personnes attentives, respectueuses, humaines, dotées d’une empathie hors du commun, qui par leur efficacité et leur écoute m’ont aidée au-delà de ce que j’imaginais possible, et ont complétement modifié mon image des pompes funèbres.

De là est venue mon envie d’en apprendre plus sur ces métiers, et de partager ces connaissances avec celles et ceux qui souhaiteraient travailler dans ce secteur d’activité.

Pompes funèbres, un commerce comme un autre ? oui, car une entreprise n’est pas une œuvre caritative et il n’y a aucune honte à ce qu’une société soit rentable. Mais un commerce pas comme les autres, car nécessitant une grande humanité et l’envie de se rendre utile. Parce qu’en aidant à « organiser » la mort, les pompes funèbres rendent un merveilleux hommage à la vie.